Je regarde le ciel bleu à l’envers
où m’habite un désir d’éternité.
Chaque pas que je trace sur le sol
trouve son reflet tremblé
dans le miroir du ciel.
J’y vois une aile de libellule vibratile,
diaprée de rires et de pleurs cadenassés.
Dans ce ciel, où parfois, il pleut à verse,
je regarde mon image renversée :
Les yeux à la place de ma bouche,
ma bouche à la place de mes yeux.
Mon visage marin devient viatique,
pirogue sur la mer qui glisse
sur le calicot de mes rêves inversés.
© Alix Lerman Enriquez – 11/04/2018
La poétesse Alix Lerman Enriquez est née à Paris le 5 mai 1972 et a déjà publié une quinzaine de recueils de poésie comme Météores ( Editions La Bartavelle 2005), A-Contre-jour (Hervé Roth Editeur 2013), Les territoires de la nuit pourpre (Do Bentzinger Editeur 2012), Herbier d’errances (Editions Flammes Vives 2016), Au-delà de la nuit (Editions Les poètes français 2016), Tessons et miroir (Editions Vox Scriba 2017). Elle est également l’auteur de proses poétiques sur le site de l’éditeur Hervé Roth et nourrit son propre blog Perles de poésie.
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Ah! Les reflets nous mettent à l’envers. Mais c’est agréable de se regarder ainsi. l’espace à l’envers et surtout s’il s’agit d’un grand bleu c’est magique. C’est ce que j’ai fait l’autre jour.
la nature c’est notre beauté et notre rêve.
Très beau poème bravo Alix j’ai adoré ma lecture
Mes amitiés
Fattoum.