sur la rive,
elle s’ amuse, elle s’ abime, elle s ‘enivre,
elle observe ce reflet,
se joue de lui, parfois l’ admire,
telle une pierre et ses ricochets,
naufrage du navire,
le touche du bout des doigts,
dans les ondes de son Ode,
l’ effleure, le caresse, le dévisage,
tourbillon dans l’ eau,
sorte de voyage,
retrait des traits de son reflet,
brouillon bouillant saisissant,
crayon cassant désobligeant,
que se fasse ou se défasse cet être,
au fil de l’ eau, un sanglot,
au fond des abysses, une épave abandonnée,
et ce petit rien qui reste….
reste de vie, qui se meut au gré du vent,
vaguelettes au ras de marée,
la voilà qui danse, virevolte au delà des gens,
de reflet en reflet,
de rejets en dégout,
esseulée sur ce rivage,
elle s’ en fout,
car dans son monde, elle a l’ espoir…
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ingrid.B ©2016
Quand on a l’espoir, chère amie, tout devient possible. Merci, pour ce généreux partage !