Ralentir sans Retentir – (Nicolas Menaut)

Après un entraînement hardi au bord du précipice
Où la chaleur du volcan domine après t’être hissé
Le voilà escaladé avec la gloire visible au sommet
Seul, devant toi ton reflet miroite, aucunement propice
Épuisé par cette tâche devenue inutile tu restes coi
Mais vaillant par ta tête levée, tu demeures si fier de toi

Les projecteurs au devant de la scène
Font tous contre-jour au public retourné
Chers spectateurs, abandonnez le capitaine
Celui qui aurait pu arborer ses talents distingués
Ou même sublimer l’art, car il a fait une pirouette à 180 degrés

Une centaine d’heures accumulées
Au fil de tes journées
Tant d’effort éprouvés, pour vouloir cesser avant de débuter
C’est un destin navrant, cause d’un choix déplorant
Pensant persuadé que tes performances seront embarrassantes
Dizaines de chants composés pour être interprétés
Maintenant déchirés, avec les remords jetés
D’ici seulement quelques temps
Il regrettera amèrement
Il ira avant même que vous ne connaissiez cet As
Parti trop tôt, déchu, il s’en ira tête basse

Défaillir souffle coupé la maîtrise, pour en fin de course ralentir
Tomber d’épuisement d’une pression, puis se laisser s’endormir
Assourdir l’alarme notifiant la séance, pour qu’elle finisse de retentir
En terminer avec ces douches froide, et ne plus se retenir !

Jeune fille, tu arrêtes ?
Tu arrêtes alors que tu es finalement prête !
Tu arrêtes de perfectionner ce corps dans lequel d’autre se plairaient !
Cependant les rêves se perdurent et se répètent à l’infini dans votre tête
Jeune garçon, tu arrêtes ?
Tu arrêtes de chanter quand certains, ta voix, la rêverait !
Tu arrêtes alors que sur le sol tombe la dernière gouttelette !

Vous avez fait de votre rêve une réalité accessible
Tandis que pour nous votre réalité est un rêve impossible

Une centaine d’heures accumulées
Au fil de tes journées
Tant d’effort éprouvés, pour vouloir cesser avant de débuter
C’est un destin navrant, cause d’un choix déplorant
Pensant persuadé que tes performances seront embarrassantes
Dizaines de chants composés pour être interprétés
Maintenant déchirés, avec les remords jetés
D’ici seulement quelques temps
Il regrettera amèrement
Il ira avant même que vous ne connaissiez cet As
Parti trop tôt, déchu, il s’en ira tête basse

Écoutez garçons et filles juvéniles,
Vos talents ne servent pas qu’à faire taire les imbéciles
Prouvez et démontrer que tous vos efforts acharnés
Ont félicités au conditionnel votre destinée
À présent parlée comme déviée

Une centaine d’heures accumulées
Au fil de tes journées
Tant d’effort éprouvés, pour vouloir cesser avant de débuter
C’est un destin navrant, cause d’un choix déplorant
Pensant persuadé que tes performances seront embarrassantes

Une centaine d’heures accumulées
Au fil de tes journées
Tant d’effort éprouvés, pour vouloir cesser avant de débuter
C’est un destin navrant, cause d’un choix déplorant
Pensant persuadé que tes performances seront embarrassantes

 

Nombre de Vues:

20 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires