Quand nos grands-parents s’aimaient – Eric de La brume

Où est-il passé,
le joli temps d’antan,
de l’époque de nos grands-parents
et de leurs premières amours.

Des mots tendres qu’ils s’échangeaient,
pendant une longue période,
avant de dévoiler leurs corps
et se laisser aller aux effluves de l’amour.

Il est bien loin ce joli temps,
où avant de se laisser aller,
à l’appel des sens,
les mots et le regard révélaient le sentiment

Promenades dans les bois,
ils se faisaient la cour,
main dans la main
le regard timide.

Le temps qui passait,
et les prévenances qu’ils s’accordaient,
forgeaient leur amour,
leur apprenait concessions et patience.

Elle est bien loin,
cette belle époque,
où l’on apprenait à s’aimer,
et à s’accepter.

Illustration : Nath Nlk
Texte : Eric de La brume
Le 22 juillet 2019

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Eric de La Brume

Eric de La Brume (331)

Bonjour et bienvenue dans mon monde! Ce que vous aller trouver ici, je ne sais pas exactement comment on peut le qualifier. Je pense que ce sont des textes qui expriment un ressenti et qu'on peut qualifier de textes poétiques et c'est pourquoi j'ai choisi cette rubrique. Ce sont des mots et des phrases jetés au hasard, de manière éparse et automatique que je cherche par après à agencer,et à leur donner un sens et une couleur. La poésie, pour moi, c'est l'expression de l'âme, un peu comme si on se noyait dans son propre regard et c'est ce regard que je tiens à vous partager..

Si vous désirez voir l’entièreté de mes textes, vous pouvez toujours vous rendre sur mon site officiel

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5 Commentaires
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Anne Cailloux
Membre
29 septembre 2019 15 h 51 min

Vous avez raison, le romantisme était de mise, les femmes se faisaient charmées.
Loin est ce temps, malheureusement.
Anne

Brahim Boumedien
Membre
28 septembre 2019 15 h 26 min

C’était du temps où l’objet cassé n’était pas jeté, mais réparé, du temps où les réconciliations étaient plus nombreuses que les divorces. Bref : c’était du temps où les couples savaient s’aimer ! Merci pour ce généreux partage !

Christian Satgé
Membre
28 septembre 2019 13 h 06 min

Fort joli mais je ne suis pas sûr que ces idylliques étaient toutes du même tonneau : l’ivresse à ses raisons que la déraison n’ignore.