quand la saison devient fauve – Georges Cambon

 

Quand la saison devient fauve, précipite l’enfer

Tant de douleurs rendent fou, mon cœur est ivresse

Je ne sais plus lutter ni dans l’ombre défaire

Ce minuit fourbe dont s’indigne la jeunesse!

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Quand les flammes ont tout dévoré, même l’azur

Le souvenir éteint je découvre, maudissant mon âme

Un spleen qui mêle charmeur le vin à la femme

Semblable aux éclairs éveillant le silence obscur!

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Quand voyage dans l’oubli la mémoire agressive

Du rappel  la blessure provoque une illumination!

Vogue mon bel esprit, ma voilure souvent dépressive

De la mer d’Erythrée aux sources de l’hallucination

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Quand les peurs ont déversé leurs tristes oboles

Fustigeant mon émoi, je veux d’une pensée altière

Dans le jardin épanouir cette nudité qui me désole,

Du pâle magicien saisir le son d’une flûte traversière!

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©Georges Cambon – 28/10/2018

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