Pour mes papas, “Bonne fête”, Lucienne Maville-Anku

Les pères
Font partie de ces êtres
Ces êtres chèrs qu’on ne peut
Et ne devrait jamais oublier
Tous ne sont peut-être pas
Du même avis que moi
Ton sang Papa est dans mon sang
Qui coule dans mes veines
Ta vie est ma vie
Tu as donné ce que tu as donné
Ce que tu avais
Même si pas assez
Cela me semblait
Tu as fait ce que tu as fait
Comme tu as pu
Même si mieux
Je me disais que tu pouvais
Et que tes efforts aussi
Semblaient laisser à désirer
Papa, c’est ta fête
Ainsi le veut le calendrier
On aurait dit que j’avais oublié
Tu es bien sur ma liste sois-en sûr
Tu fais et oui partie de ces êtres
Ces êtres chers qui me sont chers
Et que je ne peux oublier
Tu m’a donné la vie
Que veux-je encore de plus
C’est ainsi qu’on devient père
Pour commencer
Père géniteur
Géni de l’engendrement
Jamais je ne peux t’oublier
Tou mon père qui m’as fait naître
Toi que la vie a déjà tant enseigné
Tu es plus qu’un nonagénaire
Viens de fêter ton anniversaire
Arbre robuste tu es
Bonne fête à toi Papa
Et à toi aussi Papy
Toi qui as été là
Toi qui est venu quand il le fallait
Comme un soleil pour faire briller la nuit
Toi, Papy, c’est ainsi que je t’appelle
Je pourrais aussi t’appeler Papa
Tu as tout donné
Tout sans réserve
Tu nous as adoptés
Tes seuls enfants pour toi nous sommes
Dur tu as travaillé
Cela mais jamais je ne l’oublierai
Comment le pourrais-je
De tant de qualités
Le Ciel divin t’a dotées
Célèbre tu es pour ta générosité
Être généreux c’est ton cœur
Tu as tant donné
Je te bénis encore aujourd’hui
Je te l’ai déjà dit et ici le réitère
Béni à jamais tu es
Béni pour toujours
Comment te dire merci
Jamais pourrais-je te rendre
Tout ce que tu as fait pour moi
Tout ce que tu as donné
Ce que tu as été
Avec tant de largesses
Et de sacrifices
Dieu le sait lui qui juste voit et juge
Et point n’oublie de ton labeur le fruit
De ton travail et de tes pleurs le prix
Il a tout vu et tout est écrit
Lui le Père des lumières
À la lumière de son Soleil tout luit
Lui qui met tout à nu
Bonne fête à toi Papy-papa
Et surtout n’oublie pas
Quand vient planer le doute
Que père tu es et reste
Et que l’amour que tu as démontré
Dans ma mémoire reste à jamais gravé
Longue vie heureuse à toi
Années fructueuses
À un grand octogénaire
Arbre robuste et vaillant
Et de tant de guerres de la vie
Noble combattant
Jamais désistant ni resigné
Santé.
Force renouvelée.
Jeunesse d’aigle.
Amour.
Guérison.
Bonne fête Papa
Bonne fête Papy

Et c’est à vous tous pères
Que je le dis aussi
Bonne fête
À tous les pères qu’on oublie
À tous ceux qu’on néglige
Bonne fête
À vous aussi pères seuls
À vous qui peut-être aujourd’hui
Pleurez dans l’oubli des nuits
Dans la nuit de l’oubli abandonnés
Bonne fête
Sur des milliers de pages
De lignes de Poésies
Pour hier
Pour aujourd’hui
Et pour demain

©Lucienne Maville-Anku, 21/06/20

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (739)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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Brahim Boumedien
Membre
22 juin 2020 19 h 47 min

Merci, Lucienne, pour le partage de ce bel hommage, en reconnaissance des sacrifices consentis par tous ces pères et tous ces grands-pères qui se sont sacrifiés pour que vivent leurs enfants !

Merci, encore, chère amie, pour cette délicate attention.

Invité
22 juin 2020 7 h 50 min

mille bravos pour ton texte qui dépeint merveilleusement les pères présents et malheureusement les pères “absents”

que penses-tu de mon acrostiches les concernant ?