Dans la poche de la nuit
Dans la poche de la nuit
L’âme a mis ses tristes soucis,
Elle embrasse les rêves inédits,
La douce chatte caresse ses petits,
La tendre jument attend sa maîtresse jolie,
Ses yeux câlinent sa dame de prairie.
La nuitée observe ses songes rôdeurs,
Le ciel étale de nuages décideurs.
Les Hiboux dansent la liberté convoitise,
L’oiseau songeur est perché sur la branche
Rêveuse, la feuille fragile tremble
De froid intrus, le vent sauvage erre.
Entre les branches des arbres poussent
Des bourgeons des fleurs odorantes et fertiles.
L’horizon attend l’étoile lumineuse,
Les oiseaux voyageurs adorent
Visiter les pays lointains, où résident
La silhouette de la dignité universelle.
Dans la poche de la nuit
La silhouette joue la musique.
Apaisant le monde solitaire,
La mélodie invite sa cavalière,
La valse est entraînante,
Les maîtresses tristesses s’épongent.
Encrée dans l’encre
De la mélancolie,
L’âme nocturne se balade,
Sur les ailes de la tempête
Plane l’esprit rebelle,
L’espoir se présente comme un art joli.
© Fattoum Abidi – 22.1.2018.