La plume tenace
Ne quitte pas sa muse, sur la terrasse
Elle griffonne ses méditations sages,
Les oiseaux nocturnes se perchent sur l’arbre en rage,
La lune ne dort pas, elle assiste la performance
De l’encre en transe, le déluge
Culpabilise les gouffres,
Qui coupent le souffle libre.
Socrate, Aristote, Platon et autres,
Ont beaucoup souffert des méchants hémisphères
Car ils disent la réalité qui honore,
La logique froisse ses mots en pleurs frustrés,
Elle appelle à la justice de l’expression libre,
L’ombre se révolte, cherche la lumière.
Le soleil se lève de son lit, la lune se couche,
Et la rotation se poursuit d’une façon éternelle.
Mais le passage se voit en ultime mirage,
Car c’est interdit la traversée aux mots rebelles,
Combien d’années on vivra pour dénoncer les dégâts des bavures,
Humaines ? Zut ! Le compte n’est pas bon, car il faudrait des siècles,
Afin de changer les mentalités marinées dans l’ignorance,
L’Humain est appelé à travailler sous l’ordre de la justice,
On ne peut pas vivre des siècles
La lute se poursuit par les disciples.
© Fattoum Abidi – 24.10.2017.
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