Des phantasmes tardifs meurent de ma pensée
Des phantasmes fautifs et déséquilibrés.
Je suis dans mon fantôme, ma caractéristique
Un morceau de linceul braqué en parasite.
Mon angoisse du souffle…
Il me pleut au travers…
Ma ménopause idiote instaurée de travers.
Je me pâme souffrante
Ils savent tout de moi
Cet alors que je saigne dans ce poudrier là
Amertume besogne
Un pardon pour l’oubli
Je restitue ma viande qui se meurt aujourd’hui
Dans un Dona Nobis
Ma paix en vain me cause
Je l’écoute d’un œil
Juste avant qu’elle n’explose
Voilà, blanc bec…
Sérénité…
Terrible osmose…
Je suis un capucin amoureux de ta cause.
Ce sommeil reproché comme une faute amère
Alors que dans tes yeux tant de jalousie règne.
Te quitter…je ne peux
T’aimer donc…nullement.
Et faut-il faire avec…
Un semblant pour sermon.
Taise ce sporadique amendement
Déteste…
Tu te rendras vainqueur et vaincu par ta thèse
Pendant que l’historique des émois rebondit
En écran velouté comme un beau paradis
J’insulte accompagnée de mon dieu – tant s’en faut –
Mes Lucifers tronqués par l’absurde des mots
Afin que j’endurasse de meilleur façon
Ma marche de travers évitant l’hameçon.
Extrait du recueil de poèmes “Brouillard de mots” de Monique MORRO. Pour plus d’information, rendez-vous sur: www.edilivre.com/doc/596256