Tu sais petite, parfois j’écoute souffler le vent.
Et je me rappel combien tout était beau, lorsque tu étais là.
C’est pourquoi je reste suspendu à ta croix,
Pour qu’il me murmure le voluptueux parfum de ta voix,
Sur le carmin de ton sourire si mystérieux.
Afin de m’enrichir de l’argent de tes yeux…
Tu sais petite, parfois j’entends pleurer le silence,
Alors je recueille mes deuils, agenouillé dans l’existence.
Mais tu as toujours su trouver les mots qui me brûlaient,
Grâce au reflet des flammes dans tes yeux.
Et tes lèvres ont toujours pu fermer mes yeux,
Grâce à l’odeur du jasmin de tes cheveux…
Tu sais petite, parfois mes mots se culbutent,
Quand j’entends ton rire exorciser
mes regrets.
Et quand le soleil sonne l’heure de nos folies,
Lors de nos scandales mélancoliques,
Lorsque nos yeux s’éteignent, c’est à cet instant que je t’aime.
Tu sais petite, tu as réussi ma vie…
©Dorian Bilquart