Le ciel tendu de bleu comme une immense voile marine de jute trouée d’un soleil arachnéen qui tisse sa toile d’arantèle au-dessus de nos têtes ébranlées de lumière, au-dessus de nos têtes étourdies de tant de clarté.
Tessons de soleil que je foule et piétine de mes pas pressés de pénitente, de mes pas d’errante, d’ermite vagabonde, sous la voûte blonde et nue d’un ciel de silence qui trace une alcôve au-dessus de mon corps lové autour de l’arbre. | Mon corps bleui, percé des fruits desséchés de l’enfance émiettée qui part en lambeaux, en poussières d’étoiles à tous les vents, en copeaux de lune sur mon sentier blessé de pénitente. * © Alix Lerman Enriquez – 07/05/2018
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