Dans cet abîme terrestre, j’avance, dans l’atrium
de ceux qui jouent avec les jolis cœurs,
de ceux qui arrachent les âmes de ces demoiselles aux cœurs tendres.
Je suis plus fallacieuse, que ces incubes,
même si je marche sur des barbelés, où poussent des boutons de roses.
Drapée dans des envies boréales, j’ai poussé une porte d’église,
qui ressemblait tant aux autres,
que ma lassitude, était dans l’air, d’un déjà vu funeste.
Dans la pénombre de ce lieu, j’ai vu des vitraux qui scintillait de mille feux,
j’ai écouté des mélodies envoûtantes, et dans cette divine chapelle,
j’ai enfin enterré mes nuits ténébreuses et libérées mes chaînes de vies,
qui étaient ensevelies, depuis la nuit des tant.
Dans son jardin des délices, Il m’a caressé du coin de sa voix,
et avec un air impudique, mes courbes ont fondu sous ses mots charnels,
qui ont déshabillé ma pudeur.
Mes soupirs ont été cueillis comme des fruits mûrs,.
Les braises encore chaudes de ses serments,
me caressent et me laisse la bouche rouge coquelicot.
Il n’est pas comme les autres, c’est mon Graal
et dans un silence de cathédrale, il m’arrive maintenant,
de danser sous la pluie, en suivant ses pas.
Il est juste lui, et tellement plus qu’un simple Valentin.
©Anne Cailloux 23/06/17
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Merci pour le beau partage, et pensez au 1 by day
Oliver