Le Pays de ma joie
De mes jeunes printemps trempés de nostalgie,
Il me vient quelquefois tel un léger frisson,
Un désir de revoir par un tour de magie,
Cette tendre vallée quand fleurit le cresson.
Les aurores dorées du Pays de ma joie,
Retiennent de l’aube qui chante le réveil,
Les langueurs du rêve sous l’étreinte qui boit,
La grâce du matin où charme le soleil.
J’aime voir sur les berges de l’onde sereine,
Les caresses du vent sur sa claire surface,
Dont les reflets d’argent renaissent sous les frênes,
Où s’aiguise la soif du voyageur qui passe.
Quand le déclin du jour se peint à l’horizon,
Etendu sur l’herbe sous un ciel qui flamboie,
J’ai frémi aux brises de la morne saison.
La nature soufflant ses appels sous les bois.
©2017 A. Benoir
Très joli paysage
très bien décrit, envie de s’y poser.
Anne.
C’est très poétique !!! Les printemps suivent d’autres printemps et ce sont toujours des printemps.
Belle poésie.
j’aime la description de ton pays où le vent caresse ma peau jusqu’à en frissonner de désir d’y aller
Merci pour votre passage Josiane!
Un commentaire très apprécié!
Adrien.
Bel hommage chaleureux au pays de l’enfance que l’on oublie jamais .
Merci.
Josiane .