Par un matin serein rayonne son visage,
Sous la tiède lueur d’un soleil qui présage,
Tel un flot de lumière qui vêt et console,
Un ange qui descend avec son auréole.
Dans son regard parait une douceur craintive,
Qui dessine d’un trait l’esquisse d’un sourire,
Eclairant le jardin de sa joie quand revivent,
Les chansons du printemps qui fleurit sur ses rives.
Ses yeux noirs tourmentés dans l’océan troublé,
Guettent les mots bleus de ses rêves étoilés,
Dans la nuit qui descend jusqu’à la berge prude,
Au sommeil impatient elle cherche le prélude.
L’orage se moquant de sa crainte se joue,
De la larme pure qui roule sur sa joue,
Libérant l’émotion sous l’éclat de son charme,
Tel ce cri muet d’un jeune soldat sans armes.
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