OLIVA – Véronique Monsigny

OLIVA – Véronique Monsigny

 

Cette maison dans son écrin

Bordée de haies et de charmilles

Accueille en nous le pèlerin

Lui entrouvre un instant ses grilles

 

Les plus bruyants des habitants

Sont les poissons dans l’aquarium

Et l’olivier de temps en temps

Offrant ses fruits de paix à l’homme

 

Le vent doucement anime

Dame  nature, belle  endormie

Agitant des arbres les cimes

Volant aux fleurs leurs semis

 

Fin de l’été nouveau sommeil

La maison change de rêverie

Après les torpeurs du soleil

Elle reprendra sa songerie

 

Songe d’une nuit d’été

Où le rossignol pour la rose

De tout son cœur interprétait

Des poèmes de vers et de proses

 

Le pèlerin en moi salue

Le calme et la volupté

Que nos hôtes ont bien voulu

En  ton sein nous faire goûter

 

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Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

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Brahim Boumedien
Membre
23 février 2016 22 h 05 min

Que se passe-t-il, Véro ? Et ce sommeil qui n’en finit plus : tu passes de ton rêve inachevé au théâtre, au songe d’une nuit d’été en Espagne, non sans avoir donné rendez-vous à Shakespeare tout en restant dans la rêverie. Mais enfin !… Réveille-toi chère amie : même si les choses ne vont pas dans le sens que nous voulons, dans la réalité quotidienne, ne rêvons pas trop et ne songeons pas trop au risque de nous retrouver sur une île déserte… Merci, pour le partage de ce beau poème !