Ô ma belle et magnifique nature
Toi qui m’as appris comment j’perdure
Quand la vie devient dure sans mesure
Vas-tu pouvoir encore me charmer
Vas-tu arriver à me calmer
Ma peine vas-tu savoir la désarmer
Pourras-tu encore me séduire
Sauras-tu mon mal le réduire
Ta magie sur moi pourras-tu la produire
Ô nature, toi qui as su me connaitre
Toi qui as tant de fois pu me faire renaitre
Quand ma joie tu la vois disparaitre
Vas-tu pouvoir m’offrir c’que j’admire
Vas-tu arriver à calmir
Ma douleur vas-tu un peu l’endormir
Pourras-tu encore m’ensorceler
Sauras-tu mon mal le morceler
Mon chagrin arriveras-tu à le harceler
Ô nature je sais que tu m’entends
Je sais que tes bras longtemps tu m’les tends
Quand j’ai besoin d’un remontant
Pourras-tu-être une magicienne pour m’extasier
Ma douleur arriveras-tu à l’anesthésier
Seras-tu capable de caresser mon cœur en brasier
Pourras-tu coffrer larme un moment dans casier
Pourras-tu permettre à cœur franc comme l’osier
D’rythmer un peu d’joie près d’la mer et du rosier
Ô nature auras-tu influence sur ma souffrance
À tes capacités je n’ai jamais eu d’la gourance
Mais c’chagrin est intense et j’souffre à outrance