Notre jeune mariée
Jeune mariée, la vertu inonde ton corps,
Il se voit que ton cœur délicieux tremble encor
Les furies te voyant si chaste se méfient
Le ciel te félicite ; et les muses t’envient.
Sois fière. Sois bénie, enfant, dans ta pureté.
Les anges hument l’odeur de ta chasteté ;
Ton âme fait une lueur sous les nuages ;
Le bonheur touche ton front de ses ailes sages ;
Ton souffle pour les jeunes vierges n’est qu’encens,
Un appât exquis, qui vite excite les sens.
Et les fiers amants, s’ils te voyaient sans tes voiles,
Te prendraient pour la lune au milieu des étoiles.
Le ciel te couvre de ses divines faveurs
Quand le vil humain, fantôme obscur et rêveur,
Ose caresser ton âme aux mille étincelles.
Vis et jouis maintenant, ô sublime pucelle !
La colombe vient baiser ton front découvert
Et flatter ton bonheur ; elle a beaucoup souffert !
Mars 2015
Auteur : Bouhlou Elhoucine
Merci d’avoir apprécié Plume de Poète ! Très bonne journée !
Belle écriture et joli texte !
Vive la mariée !
Merci de partager vos joies avec nous