Nos vies oscillantes
Dans nos vies oscillantes
Nos vies en lambeaux
Notre âme tremblotante
Entrevoit un halo
Parfois, c’est une enfante
Qui joue au cerceau
Parfois c’est une amante
Au front blanc si beau
Parfois tout est attente
Rien ne bouge sur l’eau
Et notre âme oscillante
Et notre âme à vau-l’eau
Se raccroche à la pente
Se rattrape au lambeau
De l’amour accueillante
De l’enfant si pâlot
Notre vie oscillante
Délaisse son radeau
Et par une mince fente
Un si faible albédo
Succombe à l’appelante
Et à son lamento
Cesse d’être déviante
Entrevoit le berceau .
Et l’amour cohérente
De la plus belle eau
Attrape l’oscillante
Ame en son bel enclos
Lui offre l’apaisante
Vie près du landau
Et notre âme oscillante
N’est plus un lambeau
Arrête son tremblot
Car l’amour en attente
Avait vu son fardeau.
©Hubert-Albert du Clos Lus