Non, pas ce soir.
Non, pas ce soir, je ne veux pas vous voir.
Pas ce soir, je veux noyer mon désespoir.
Croyez vous vraiment, qu’il soit trop tard ?
Non, pas ce soir.
Laissez moi pleurer, seul dans le noir.
Trop d’images remplies de désespoirs
agressent mon cœur et notre histoire.
Non, pas ce soir.
Ne me dites pas, que vous n’y pouvez rien.
Vous tournez la tête, vous trouvez ça bien ?
Ils sont là à votre porte mourant de faim.
Non, pas ce soir.
Ni ce soir, ni jamais, la politique ne pourra changer.
Ils sont là, se vautrant comme de gros canards gavés,
en ne voyant pas plus loin, que le bout de leur nez,
car de notre société, ils en sont bien déconnectés.
Non, pas ce soir.
Ou alors si , dès ce soir, ils nous faut nous réveiller,
reprendre ce qui nous appartient, et ne pas laisser
les mains libres à ces opportunistes ronds de cuir
de décider en catimini, de notre putain d’avenir.
Nous sommes voisins. J’habite en Floride. Sérieusement, j’aime votre texte. Vous êtes en colère, (comme moi), contre cette société de milliardaires qui nous dictate comment vivre.
Bonne journée ensoleillée sur votre bateau.