Dans la torpeur acide des antres de la nuit
L’inquiétante lueur de la montagne luit
L’astre lumineux blanc apporte son aigreur
Son souvenir acre me laisse dans ma torpeur
Son souvenir acre me laisse dans ma torpeur
Le souvenir d’antan quand dénué de toute peur
Nos cœurs s’enlaçaient avec toute cette innocence
C’était donc cette vie que tous les souvenirs encensent
C’était donc cette vie que tous les souvenirs encensent
Nadja m’aimait tant et par nos sentiments immenses
Les barrières du temps et les montagnes enneigées
n’étaient pas de taille à pouvoir nous séparer
A présent séparés, et vivant de cette horreur
Je regarde la lueur percer le ciel pleureur
La montagne est bien là mais son sol est dégarni
Je regarde de mon âme percer cet espoir fini.
©Lawrence Frel
Poème écrit un matin à l’aube, aux premières lueurs du jour.
Le regard de l’auteur est tourné vers les Alpes, qui sépare les désormais ex-amants.
jolie phrasé poétique, posé doux et romantique
merci
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