MORPHEE ET LA JALOUSIE – Françoise Mercier

Comme chacun sait, Morphée, fils d’Hypnos et de Nyx, prenait la forme de l’être aimé(e) pour attirer les mortels dans ses bras et les endormir… J’ai donc composé deux versions d’un même poème, à chacun la sienne.
LA MIE, LA MORT, LA FÉE MORPHEE

“Je suis jalouse de cette autre
Dans les bras de qui tu te vautres !
De jour comme de nuit tu glisses
En son étreinte séductrice !
“Morphée“ dit-on, elle s’appelle
Et elle attire en ses dentelles
Tous les hommes à la nuit tombée.
Nul ne résiste à ses attraits ?!
Puisqu’il en est ainsi, ce soir,
Sur ta couche je m’étendrai,
Je la guetterai dans le noir
Et mettrai à mort cette fée !”

Ainsi fut fait… Elle fit le guet.
Elle attendit toute la nuit.
Mais c’est la mie… qui s’endormit !
Et la belle aux bras de velours
Vaque toujours à ses amours…
L’AMI ET MORPHEE

“Je suis fort jaloux de cet autre
Dans les bras de qui tu te vautres !
Le jour comme la nuit tu glisses
En son étreinte séductrice !
“Morphée“ paraît-il il s’appelle
Et il accapare les dentelles
Des femmes à la nuit tombée.
Nulle ne résiste à ses attraits ?!
Puisqu’il en est ainsi, ce soir
Je le guetterai dans le noir
Et quitte à l’attendre des heures
J’occirai cet ensorceleur!“

Ainsi fut fait… Il fit le guet.
Il attendit toute la nuit.
Mais c’est l’ami… qui s’endormit !
Le charmeur aux bras de velours
Vaque toujours à ses amours…

Texte protégé écrit par Françoise Mercier
02/02/2017
Tous droits réservés

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