nous nous vivons nos existences banales dans les boîtes d’allumettes
dans ces abominables blocs communistes
(artefacts hérités de père en fils)
et devenons lentement-lentement des gens-mollusques
vivant en nos propres coquilles-kafka
dans une solitude douloureuse
comme ça Gregor Samsa
gravitant entre un cerveau malade
et un coeur dévasté par les peurs
dans un monde de son Kafka
dans lequel vous pouvez vous réveiller le matin dans une blatte de cuisine
éberlué
marchant sur le fémur d’une dame de moeurs légères
qui habite rez-de-chaussée
elle-même, aussi, une femme-scarabée
qui promène tous les matins ensemble avec un chien-loup
et un lapin
(parfois l’absurde est plus terrible que la réalité!)
le corps de la dame avec un boa en fourrure
accroché au mur
c’est le seul souvenir à propos du passé
à partir du temps dans lequel nous étions encore quelque personnes
en quelque misérable boîtes d’allumettes…
⊙Contu Aurel
métamorphose est déconcertant, comme cet écrit qui chavire l’esprit
merci
Très beaux texte d’un autre monde qui pourtant et pas loin du notre, d’un genre pas commun
Sans vous manquer de respect, restez barré, ça vous va à la perfection et cela me va bien, j’aime
encore
Anne