Mercure – Aldrick Le Mat

Le soleil grave les traits d’une ombre exquise

Et la silhouette rayonne de contre-jour.

Fine comme une plume vole sous la brise

Foulant les lourds galets sous les pas de velours.

 

 

Sa beauté se confond dans le paysage

Quand la grâce du menton pointe l’horizon

Le bleu et son teint lissent le coloriage

De pastel, de nacre, des charmes de saison.

 

À chaque vague le sel baise ses lèvres

Soulève sa robe frivole, presque nues

D’un bronze olympien ses jambes sont d’orfèvre

Et scintille tel que le soleil s’atténue.

 

 

Un seul regard sur moi, pour que naisse l’éclat

D’un tumultueux désir dont tu m’éclabousses

Sèche ta bouche dans mon cou, par-ci, par-là

Nos étreintes fleurent l’idée qu’on se trémousse…

 

 

Sans que nous dérange, l’orange crépuscule

À nos coeurs amoureux et sans scrupules

Veille la lune nos actes resplendissants

Et que claque la mer, son souffle attendrissant

 

 

Sur la plage à minuit, j’ajoute du sable

Au sablier de nos envies délectables

En transe le croissant berce notre érotisme

Et apaise les sueurs de cet exotisme.

 

 

“Tu te lèveras au matin presque exténuée

La nuée de sable où auront fuit mes pas

Sous les feux de l’ardeur alors tu souffleras

Un dernier soupir pour Vénus, la sacrifiée…”

 

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Aldrick, jeune homme de 21 ans. Passionné des Lettres et de Poésie. Parce qu'écrire ce qu'on vit c'est le vivre deux fois.
"Les mots il suffit qu'on les aime pour écrire un poème" R.Queneau

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2 Commentaires
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Invité
22 août 2017 22 h 24 min

Merci Aldrick beau et agréable poème à lire Belle soirée. Bienvenue parmi nous.
Mes amitiés
Fattoum.