À travers tes yeux, couleur d’océan, sur la route vers ma mémoire,
J’ai pu percevoir le soleil du soir,
Venu des longues nuits polaires, m’emmener dans ta belle croisière,
revoir les lointaines îles de ta jeunesse
Quand tu t’affairais à remodeler les instants fragiles de ton bonheur.
Je te voyais sur le rivage, prés des hautes vagues assassines, aux baves d’écumes blanches, enfouissant ce qui restait de tes tourments.
Patiente et éternelle, tu ressemblais à un coquillage en naufrage, les bras tendus, dans l’attente de mon retour, pour l’ultime secours.
Qu’adviendra- t-il de toi quand le temps prendrait sa revanche ?
Qu’en sera-t-il de la demeure qui t’a abrité, et dont tu t’es nourri de mes belles paroles ?
Que sont devenues tes légions dressées à combattre tes malheurs et sauver ton amour ?
Je n’en connaîtrai l’issue, je n’en saurai d’avantage qu’au jour ou je reverrais à nouveau ton visage.
Hamza 2013 extrait du recueil “Chemin”
Un texte trés jolie plein de mélancolie et une façon d’écrire qui me plait cordialement Angel