Maria Helena Vieira Da Silva. raven bouloche

Née Vieira Da Silva
Une chance pour l’art

Du chaos ressurgit la ville,
De la Lumière vive en l’espace
Se forme et matière s’organise
La rive interpelle le Tage
S’interroge le cartographe
En de si profondes perspectives
Son regard à elle, en deux nacelles
Au temps se suspend.

Saisir la ligne à l’œil elle fuit
Et s’enfuit hors cadre
Hors champ elles apparaissent
S’organisent et s’animent
Au détour elles se nomment
Fuyantes puis se dérobent…
De nouveau ondule et vibre
Nait un faisceau de lumière
Lumière devenue couleur
Tout est là chez Vieira Da Silva

Au détour, un autre en coin
La ville et ses dessous, même
Mise à nue par sa peintre,
Structure rhizome et réseau
Graine et fertilité de la matière,
Joue avec les discordances
Saisir la vue, sans projection,
Aucune, mais en son centre,
Exactement nécessaire
Chez Vieira Da Silva.

 

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1 Commentaire
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Brahim Boumedien
Membre
23 juin 2020 15 h 55 min

Merci, pour ce partage en bordure du Tage !