Sur les carreaux d’une marelle
J’ai jeté mon cœur d’artichaut
Rêvant à quelque septième ciel
Mais je n’étais qu’un pauvre idiot
Il aurait fallu de l’adresse
Pour gagner le cœur de Margot
Je n’avais rien que la paresse
Et la suffisance d’un sot
Heureux en amour et au jeu
Était jusque-là mon credo
Mais la belle a lu dans mes yeux
Que mes « je t’aime » sonnaient faux
Sur les carreaux d’une marelle
Reste mon cœur d’artichaut
S’envole un ange Cacharel
Adieu les bras de Margot
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