(Encore un poème écrit avant le vingt-sept janvier et je ne l’ai pas publié je l’ai un peu modifié…Avant marcher pouvait me calmer, me charmer et la vie l’enflammer j’étais affamée de l’aimer…Mais le destin a programmé de reprendre ma bienaimée, l’armée du chagrin m’a assommée, mais dans mon cœur elle est embaumée à jamais)
Marcher….
Marcher
Sans rien chercher
S’relâcher
Sans rien se cacher
S’attacher
A ne pas se fâcher
Respirer
Et arrêter de soupirer
S’inspirer
D’c’qui est à admirer
L’expirer
Dans un souffle apuré
Contempler
Sans même parler
S’emballer
Sans rien refouler
S’époustoufler
Laisser pleurs s’défouler
S’arrêter
Sans rien à inspecter
Respecter
Quitter sans s’inquiéter
Accepter
Le destin sans rien lutter
Sans choix
Le verre amer se boit
A tout endroit
Perdre goût de la joie
Avec foi
Se soumettre à cette loi
Prier
Pour ne pas hurler et crier
S’plier
A ce qu’on n’peut oublier
Bonsoir Ilef, Votre texte est presque méditatif et à l’encontre du courant fou furieux de nos sociétés. Comme une prière à réciter le soir pour ne pas oublier de respirer, respecter, s’autoriser à être calmement soit au sein de notre monde. J’aime beaucoup et je pense bien à vous dans cet avant et cet après que je ne peux même pas imaginer…La plage de votre photo est magnifique. Je vous souhaite d’y retrouver un peu de repos. Bien à vous