Elle marcha silencieusement,
Le temps narra ses soucis maussades,
L’oiseau chanta la tristesse de la colombe nomade,
Le ciel fit un clin d’œil à la rivière sosie de la sagesse inédite.
La pluie tomba sur la falaise rebelle,
Et la méchanceté se dessina en grimaces noires.
Elle marcha douloureusement
Les fracas de la neige sympathisèrent
L’ombre cacha la lumière levant.
Elle marcha silencieusement
Le bout du nez rougit d’un froid aigu
Le ciel chanta sa tristesse tendue.
L’espace se questionna :
Pourquoi les nerfs des trames
Sont fatigués ?
La colombe répondit :
Parce que certains gens sont étourdis,
Car ils optèrent pour la guerre.
La silhouette de la paix resta
Perplexe, elle griffonna
Ses soucis nocturnes.
© Fattoum Abidi 17.11.2017.
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