Le silence se languit de sa propre voix
Et pour une fois
Il se décide et il devient un hors-la-loi
Il devient farouche
Il ouvre la bouche
Il veut dire ce qui le touche
Être silence n’étant pour lui plus drôle
Il se transforme en parole
Ainsi il auréole désole cajole et console
Il a compris que c’est insensé
D’enterrer ses pensées
Qu’il faudrait bien les déverser
Il a compris que parfois il doit se casser
Et à travers la gorge laisser passer
Les dires les sentiments que voix veut embrasser
Après avoir dit ce qu’il aime
Silence redevient lui même
Et se promet de répéter le coup quand même
L’absence a admiré le courage du silence
Comment il a laissé la parole prendre naissance
Comment il a réussi son action avec excellence
A son tour elle devient présence
Elle a senti une énorme plaisance
De vivre en directe la réjouissance
Elle a vécu ce rôle et a su son importance
Il est symbole de l’indulgence
Il est une grande preuve de bienveillance
L’absence est allée voir silence
Elle lui a proposé une alliance
Être eux-mêmes pour digérer souffrance ou déguster romance
Devenir voix avec présence
Dans tous les cas d’urgence
Ou pour répandre la fragrance de bienfaisance
La voix du silence est tellement pénétrante même si elle se blottir dans le gouffre de l’oubli. Beau poème mon amie de plume. Merci
Bonsoir Brahim :) non pas du tout , j’ai personnifié le silence et l’absence , en résumé parfois on doit garder le silence on en a besoin , parfois on doit briser le silence pour ne pas perdre notre voix nos pensées , nos envies de dire des choses , se justifier , affronter une personne ……Même chose pour l’absence …Douce soirée cher ami et merci
À moins que je fasse fausse route, ce dont je doute, seul le destinataire de ce message peut comprendre la page ! Merci tout de même, pour ce partage !