Dans la manche de la nuit
Vibre l’amour du rêve,
Le temps porte sa cape,
Le froid ennuie.
Les dents de la nuitée claquent,
La gencive pince,
La trame de la bouche
Tremble de souffrance.
Le froid tord
Les pleurs de la neige,
Qui habitent dehors,
Les sans abris sont au bord de la mort.
Dans la manche de la nuit
Les oiseaux de la prairie
Chantent la triste tragédie,
La faim mange leurs tripes.
Ah ! La silhouette de l’espoir arrive,
Elle promet des nids chauds aux oiseaux de la tripe,
Et les sans abris demandent l’aide,
Les yeux du grand cœur sont pitoyables.
© Fattoum Abidi 12.12.2017.
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Merci pour cette part de sensibilité et de chaleur portées par vos mots!
J’ai aimé!
Adrien.