Une corneille avait découvert au détour d’un vol, la forêt des Poètes. Notre oiseau se prenait pour le phénix de ces bois et s’était alloué le titre de Maître. Il volait de-ci de là, la plume critique, faisant de petits compliments pour mieux rabattre le bec de ses congénères. Le renard troubadour qui narrait ses fables aux admirateurs présents, s’était vu reléguer au rang d’imitateur. Maître corneille du haut de son piédestal, lui fit quelques remontrances : -Il y a bien quelques mots que l’on peut retenir, mais le reste, n’est que pâle copie et nullement littéraire, vos mots sont grossiers et sans intérêt. Le renard n’ayant pas la langue dans son pelage le remit à sa place et lui montra les dents. Le pseudo corneille parti lors laisser des traces de son verbe acéré sur les autres Poètes de la forêt. Personne ne trouvait grâce à ses yeux. Quand l’oiseau au détour d’un chemin, vit accroché à un arbre, un article de la belette, qui narrait la montée des eaux dans la capitale. La corneille trouva un mot intéressant, le reste étant poétiquement faible !! lui citant qu’il fallait des rimes, mais ajoutant qu’il ne les recommandait pas.. La belette prit la parole : -Je remercie votre seigneur d’avoir daigné poser un œil sur mes écrits. Pardonnez-moi Maître, de mon ignorance, mais aussi horribles qu’ils soient à vos oreilles, mes mots ont l’avantage d’exister sans copier-coller. Je ne comprends pas vos mots : “Il faudrait des rimes mais je ne les recommandent pas !” Alors moi je vous réponds : on ne verra jamais la forêt car les arbres la cachent !!! Oui je sais Maître, mais si vous posez des questions bêtes, ne vous attendez pas à des réponses intelligentes ! J’aurais aimé, si votre seigneur le permet, avoir le privilège de lire vos ouvrages, que je comprenne le comment du pourquoi de la chose… et voir votre talent si immense.. Mais j’ai oui dire, que vos œuvres sont comme l’Arlésienne.. Vous voyez mon seigneur ? Je ne vous explique pas, je pense que votre caquetage et votre grand savoir, vous font comprendre plus vite qu’un vol d’oiseau. Vous passez tel un rapace, sans cesse, pour y rabaisser vos semblables. Je pense Maître, que vous n’avez de l’aigle, que son caractère hautain et ses poils aux pattes. Je vous plains mon seigneur, votre vie doit être bien triste pour agir de la sorte Nous allons prier pour Vous, pour votre salut.. Et que vive la parole libre..
Bien à vous Maître ………… La belette
©2018 – 29jan18 – Anne cailloux |
Maitre Corneille – Anne Cailloux
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J’arrive après la bataille mais je vous sais entourée de preux chevaliers !…comme aurait dit le Jack “tongue”..vos réponses c’est chier non ?
Vous n’avez pas une haute opinion de vous ?
alors soyez tolérant avec les autres, parce que les autres peut-être non plus,
non pas une grande opinion d’eux.
Parfois On me donne des conseils je les prends avec plaisir.
Nous sommes là pour passer un moment agréable pour se détendre
c’est pas très agréable de voir sans arrêt des commentaires qui blessent
Vous pouvez le dire en privé il y a une boîte aux lettres privée
moi c’est ce que je ferais
jamais je me permettrais au vu de tout le monde de mettre un commentaire désagréable
si j’avais un art certain je dirais en privé ce que j’ai à dire, comme le fait des fois certains modérateurs qui peuvent donner des conseils
Je ne suis pas là pour faire la guerre je ne rentre pas dans cette polémique sûrement pas
Quoi qu’en pense votre amie…
Je suis là pour prendre du plaisir et je continuerai
Sur mes Terres on ne joue pas à OK CORRAL , sinon tu prends ton cheval et tu quittes la ville
signé La cousine de Zorro
J’arrive après la bataille car c’est bien une algarade à laquelle nous assistons. De mots certes. Et qui n’a rien à voir avec la “vérité” ou une quelconque “exigence”. C’en est une qui pourrait tourner à la guerre, plus celle d’émois que des mois. Mes “amis” – que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, partageant seulement (mais c’est déjà beaucoup) l’amour des mots quand vous n’avez que le plaisir des maux – ont déjà tout dit sur vos écrits qui oscillent entre le bouclier de la condescendance et le glaive du mépris. Ce n’est pas « Lancelot », nom preux d’un homme à valeurs, mais « Lancefiel » qui vous sied le mieux car il n’y a ici, j’espère n’offenser personne, que des amateurs ce beau mot galvaudé et souvent insulté – pour ne pas dire insultant – alors qu’il a pour racine le verbe “aimer” qui semble à jamais banni de votre propre dictionnaire…
Christian, piètre poète mais peut-être mais conteur éclectique voire, à ses heures creuses, conteur à gages.
Monsieur ou qui que soit vous soyez, car vous n’êtes peut être seulement qu’un piètre écrivain, jaloux
vous n’avez pas le droit de critiquer sans avoir lu ou si peu ; vous êtes pompeux et affreux
Vous ne connaissez pas grand chose à la beauté et à l’humour ; ne seriez-vous pas bipolaire à vous doner raison,
à renier le monde et ne voir que votre nombril, voire un mal-aimé…. , vous ne faites rien pour !
Bigre, j’espère d’un jamais vous rencontrer ; une giffle je vous donnerais en public !
Anne, je ne suis pas fan des fables, mais là je l’ai trouvée alerte, ravissante et de propos.. J’ai adoré
Merci bien
Monsieur pseudo “Lancelot”
Il est bien dommage de n’avoir lu que le début !!!!
Avant d’émettre un avis, on se doit de lire un texte dans son entier….
Votre commentaire est consternant…
Mettons les choses au point Mr “Lancelot qui “naît pas !”
Suite à des problèmes internes, vous dites avoir quitté le site ;
je corrigerais : suite à des insultes gratuites proférées sans fondement
(moquerie sur des fautes de frappe) et du cliché d’un surmoi :
vous vous êtes autopuni….. jusqu’à y jouer la victime ….
Reprenez-vous et restez correct dans vos critiques lesquelles sont
bien éloignées de la poésie même dans votre prose. Merci pour Tous !
Plume de Poète
Agréable lecture où la tradition d’écriture est bien respectée!
Surtout pour les “personnages”. Merci!
Adrien.
Beau coup de plume Anne, très bien tourné. Comme toujours!
Jolie fable en prose des mieux troussée… en souvenir d’une corneille qui n’est pas digne de mémoire. Bravo !
Super beau Anne, bravo.