Mais qui sait pourquoi ma plume n’est pas cassée ?
Il faut que je m’éloigne
Il faut que je me soigne
Mon encre en témoigne
Oh comme je saigne
Et dans la peine je baigne
Il faut que j’arrête
D’écrire sur la planète
Des fêtes des poètes
Mes pauvres épithètes
Ont des maux à la tête
Il faut qu’je quitte poème
Ses larmes essaiment
Il souffre par mes thèmes
Bien que je le parsème
Par l’amour, par je t’aime
Il faut que je fuie les vers
Je ressens arriver l’l’hiver
Non que je craigne son froid sévère
Mais il a détruit mon univers
Il m’a privée de la chair de ma chair
Oh mais si avec ma tristesse
Poésie me garde telle poétesse
Car l’amour jamais j’n’le blesse
Car les valeurs jamais j’n’les agresse
Alors je reste dans la même adresse
Oh mais si j’peux libérer pleurs
De ceux qui ont vécu mon malheur
Alors je laisse mes mots en douleur
Couler pour apporter leur chaleur
Même s’ils sont sans belle couleur
Oh mais s’il existe un seul être
Qui n’espère pas me voir disparaitre
Même s’il est triste mon orchestre
Alors je reste sans fermer ma fenêtre
Je reste avec ma bourse de lettres
Poétesse, tu es, Ilef, et poétesse tu resteras ! Tes amis auxquels tu ouvres la porte de ta poésie,, continueront à t’ouvrir leur coeur, car ils connaissent ta valeur !
Ton ami de toujours.