Madame, j’aimerais vous frôler la main,
Vous toucher du bout des doigts,
Porter le souffle d’un baiser sur vos paupières,
Et vous porter au creux de l’oreille un doux murmure joli.
J’aimerais vous porter à la force de mes muscles d’enfant,
Vous soulever de terre et accrocher à la lune votre visage,
Vous contempler toute en beauté dans votre robe sage,
Et crier que les choses soient dites.
J’aimerais libre, oublier les politesses,
Vous dire des torrents qui dévalent des vallées,
Faire sortir de son logis la puissance calfeutrée,
Et vous dire les mots comme des caresses.
Madame, si belle dans votre robe aquarelle,
J’aimerais des couleurs aux joues vous porter,
Toucher, femme, votre cœur éternel,
Et vous soulever d’un frôlement, vers le ciel.
J’aimerais, Madame, marcher à vos côtés,
Dans une forêt où s’oublie les banalités,
Fouler une lande fleurie qui gonfle les cœurs,
Et magie des sorciers, retrouver l’innocence sans peur.
©Stéphane
Merci pour le partage de ces belles images !