Je suis né dans une rue sans issue.
Une de celle où je me suis perdu.
Il n’y a pas de numéro sur les portes
et aucun commerce d’aucune sorte.
On y croise quelques artistes chantant
et de ci de là deux ou trois fous dansant.
Pas un café où l’on pourraient s’asseoir et parler.
Pas une terrasse pour pouvoir écrire et composer.
Juste des regards que l’on va croiser
et peut être réussiront ils à me parler.
Je suis né au fond de cette impasse,
une rue livide coincée dans sa mélasse.
Mais j’y suis chez moi, au milieu des miens.
Ils me comprennent et me donnent la main.
Alors toi, oui toi ! si tu n’aimes pas ma rue
change vite de trottoir et prends l’avenue.
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Merci pour vos partages Chris !
Nous prenons grand plaisir à vous lire et découvrir vos textes.
Amitiés,
Alain :)