La Muse :
« Poète, tu n’écris plus,
Suis-je pour quelque chose ?
Jamais je n’aurais cru
Qu’un jour j’en serais la cause.
Je ne t’ai jamais quitté,
Je sais, tu ne me vois pas
Mais je n’ai pas regretté
D’être toujours près de toi.
Mon inquiétude est apparente
Tu es là pourtant, je te vois
Mais demeure toujours confiante :
Que de crises sévères
Malgré l’hostilité
Ont été éphémères
Et se sont effritées ! »
Le Poète :
« Ô charmante compagne,
Ô Muse, ô égérie
Je franchirai les montagnes,
Chevaucherai les prairies
Sans cris et sans regrets
Connaissant ta bonté
Plutôt mourir,
Que te voir me quitter !
Ma plume vient butiner
Dans ton jardin secret »
B.Boumedien le 5 janvier 2012
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Très beau poème. Merci pour le partage Si brahim.