Aux cheveux argentés
de la lune ébouriffée
s’enchevêtrent les traînes
d’une comète
toi ma planète
dans le silence de l’espace rien ne se passe
tes mains dans les miennes
se prélassent
comme deux astres
que rien ne séparent
tu ressembles à venus
je te vois et je m’approche
je te sens et je m’accroche
les étoiles sont jalouses
comme des femmes andalouses
elles s’agitent et m’invitent
je recule et je réfute
reviens vers toi
ma seule et unique loi
sidérante de bonté
éclatante de générosité
ahurissante de simplicité
c’est entre tes bras que la nuit
véloce l’ennui s’enfuit.
© Véronique Riera – 2017
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Très joliment écrit, avec beaucoup de douceur. Laure gontrand.