Au jour de la nuit, je déambule,
Dans l’ombre de la Lune, je somnambule,
Ne pouvant sombrer, je capitule,
Et c’est ainsi que finit cette nuit en cellule.
Ne pouvant garder la couette,
Je reste prisonnier du cri de la chouette,
Elle m’éblouit avec ses phares dans la tempête,
Mais je refuse toujours le doux murmure de ma couette.
Impossible de trouver le sommeil,
Ni aucun gardien de ces éveils,
Je reste assis dans le noir, à écouter le réveil,
Comme un fou au pied d’un arc en ciel.
Le matin signe la délivrance et la vie de renaître,
Toutes les pensées fugaces, tout s’efface,
La Lune a remporté toutes ses menaces,
Dans un tombeau clôt aux lueurs solaires.
D’un chapelet d’ail je couvre mon cou,
Et j’attends la nuit, comme un fou,
Yeux clos révulsés, la Lune au bout,
Je reste cloîtré, à genoux.
Elle se lève, ronde et brillante,
Me couvre de baisers, baveuse et salissante,
Alors que sa langue veloutée goûte la gousse dégoûtante,
Elle m’envoie bouler sous la couette réconfortante.
Lune, tu ne prendras plus mes nuits,
Perchée la haut, la chouette luit,
Sous la couette, je suis endormi,
Et c’est ainsi que tout fini.
(toutes les photos publiées avec mes textes sont de moi)
(Tous les textes publiés avec mes textes ne sont pas de moi)
Bonsoir et quelle nuit vous nous contez en ce beau poème Stéphane
Douce soirée amicalement
Béa