Ma muse Esaadiq Benarreg

Vêtue d’un grand voile blanc, le suffibulum,

Attaché sur la poitrine avec une agrafe.

À la voir, on croirait qu’elle peignait la girafe.

C’est assez qu’on ait recours au curriculum.

Prêtresse de Vesta, cette déesse du feu,

La fille de Saturne et de Rhée ou Cybèle,

La mère des dieux comme faisait une telle.

Dont le chagrin l’a fait mourir à petit feu.

Debout, elle préparait la mola salsa;

Ce gâteau dont a envie un certain Balsa.

Les scrupules ne l’étouffent pas tant que moi.

J’en veux au vague des passions qui me secouent.

Ma muse ? J’en serai désormais en émoi,

À moins que je ne te mette, toi, dans le coup.

 

Nombre de Vues:

29 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

1 Commentaire
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Brahim Boumedien
Membre
3 avril 2020 22 h 47 min

Merci, pour ce partage ! Il faut reconnaître que l’inspiration apportée par la muse y a beaucoup contribué…