Ma mère n’a jamais vraiment eu de père,
Bien des fois, sa vie ne fut que misère,
Pourtant, rien, non, ne me rendra plus fier
Que de l’avoir eue comme devancière.
Son visage a souvent connu les larmes ;
Le rire a été une de ses armes ;
Sa force vient des tréfonds de son âme,
Comme si souvent chez tant de grandes femmes.
Elle me forma avec la force d’un mâle,
Que je puisse en faire un honorable ;
Ce qui -il faut l’avouer- ne fut pas sans mal.
L’avoir fait pour nous trois la rend sans égale.
Pour toutes ces raisons et d’autres encore,
Maman, ma Lumière, souvent mon mentor,
La fête de toutes les mères est d’abord
La tienne ; toi que tous tes garçons adorent.
©DUBRAS Pierrick, Le 14/05/2012 à Talence.
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