A défaut de faire sa place,
Chercher sa route sans perdre la face.
Cruel dilemme que de rester en équilibre précaire tel un fildefériste, l’estomac noué,
Le regard posé sur l’arche à l’autre bout, peut-être celle de Noé
Ou laisser son esprit s’enivrer des chants des sirènes, ô créatures sublimes
Et glisser, obligeamment en apparence, vers l’abîme.
J’ai vu le jour dans cette contrée aux mille sirènes
Que l’on appelle quartier.
J’ai choisi de tendre le fil, marcher fébrilement et ne pas tomber
Tantôt tenter tantôt bousculer j’ai eu peur de vaciller.
Liberté, égalité, fraternité sonnèrent le tocsin pour m’éviter de sombrer.
Dans cette province, désolée et pauvre, en apparence,
J’ai croisé ma Muse prénommée France.
Dans ce paysage aux mille richesses, j’ai trouvé sa force.
Je regarde aujourd’hui le chemin parcouru
Et me tiens sous l’arche de mon triomphe, mains tendues
L’esprit ouvert et sans condescendance
C’est le cadeau de ma FRANCE.
Merci pour ce partage Rachid !
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Bien à vous,
Alain