Le ciel de sa soutane
Caresse l’horizon
Et les fleurs se fanent
Au bas des concessions
Ô combien de saisons
Sans voir âme qui vive
Pousser le portillon
Et ses poignées rétives
Et redoutant le mal
Par un signe de croix
Les pierres dites tombales
Se tiennent de guingois
Seules témoins du passé
D’une vieille noblesse
Aujourd’hui oubliées
Doucement elles s’affaissent
Et les noms effacés
Par l’usure du temps
Rendent à l’anonymat
Un nobliau de rang
L’homme n’est que poussière
Et bien malin celui
Qui emporte sous terre
Sa fortune avec lui
Alain Marthon
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c’est à la toussaint que l’on s’aperçoit de l’abandon des tombes. L’éloignement et l’éclatement des familles est peut-être une des raisons. Mais les morts demeurent dans nos coeurs qu’elle que soit la distance. IRIS
L’important est que cet oubli soit un vent passant et non une tempête car c’est le lot de chacun de s’en aller moins ténu qu’écho finissant un jour ou l’autre. Et aucun mausolée, même droit comme “i” et massif comme une majuscule, n’y fera rien… Merci et bravo pour ce partage Alain.
J’aime, écrit très beau qui épouse l’air du temps..
qui nous ramène à l’essentiel.
Anne