Une question se pose, revient à tout instant :
Se peut-il que je rêve, en est-il autrement ?
Est-ce hallucination, ou doux émerveillement ?
Ce jardin verdoyant, aux fleurs éclatantes
Dans lequel je promène un regard de poète
Et ce tapis perlé de pure rosée troublante
Ces papillons qui tournent au dessus de ma tête
Toutes ces coccinelles, ces Bêtes à Bon Dieu,
Enjolivant la vie, redonnant de l’espoir,
Se déplaçant gaiement et volant jusqu’aux cieux,
Adorables coquelicots, messagères du soir.
Cette douce musique goûtée par mes oreilles
Ces paroles de jouvence chantées par des nymphes
Cette tendresse infinie, à nulle autre pareille
Mon âme ne cherchant ni gloire, ni triomphe
J’ai là, un don du ciel venu pour adoucir
Une sortie de vie pour reprendre la vie.
Un printemps s’annonce ô mon Dieu, quel plaisir
De vivre au milieu des fleurs, envié mais ravi !
Se peut-il qu’un printemps puisse chasser l’automne
Je me pose la question, au crépuscule de la vie
©B.Boumedien
Envie d’être dans votre printemps , d’échapper à toux les vilain maux, pour n’entendre que les vôtres.
trés poétique.
Bravo et merci.
Anne
Bravo Brahim très beau et captivant partage.
Voilà un printemps auquel j’aspire… Merci et bravo pour cette bouffée de bonheur sous nos cieux si attristés ces temps-ci.
Quelle jolie et tendre définition du printemps ! Merci