Lorsque j’ose mon regard vers le tien – Rochester Léocadie

Lorsque j’ose mon regard vers le tien

et que tu voiles ma pudeur par tes sourires coquins,

je suppose que tes paroles se mêlent au parfum

de la cible éternelle qu’une flèche atteint.

Lorsque tu me pardonnes les ratures du présent

qu’emportent les ambitions perdues en semblant,

les paupières du passé en clichés sans pareils.

J’innove la convention en supprimant la mienne.

Lorsque les océans de ton comportement s’arrêtent pour le soleil

que tu aimes comparer à celle que je te rappelle

tu te tais, tu me plais en virgules de” peut-être”

qui trimbalent les reflètes de tes anachorètes.

Lorsque le ton bascule pour un air voluptuaire

qu’invoquent les notes folles pour cesser le calvaire

de te mentir souvent en esquivant ton règne

que j’imagine merveille, toujours en phénomène.

Je situe les hasards de nos rencontres brèves

qu’on retient en silence mais sans innocence

puisque l’un des deux brisera  cette ridicule convenance

de s’aimer rien qu’en rêve, se saouler de nos sèves.

.

©Rochester Léocadie – juillet 2018

 

Nombre de Vues:

37 vues
S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires