Dans le clos d’un jardin fleurissant autres fleurs
l’oiseau au loin se posa, observant individu.
S’approcher, la femelle craintive n’osait pas,
car rêvant à monde plus beau, souvent seule demeurait.
L‘homme s’approcha et douceur déposa
sur le bord de sa fenêtre, il lui offrit.
L’oiselle dont l’âme solitaire était, prit l’envol
de quatre arbres elle recula, son dos, elle lui offrit.
Le poète lui murmurant de tendres mots, soupira désolé.
L’oiselle, du coin le regardant, pas loin s’approcha
mais à bonne distance resta, car méfiance, elle avait.
Les douceurs et les mots étant à sa guise et ses sons agréables
quand les soirs venant, dans un clair de lune sous alizé
le bel animal de quelques ritournelles lui offrit en retour
le poète et l’oiselle prirent envol de mots, en plaisir abyssal
À l’aube, d’un jour nouveau et sous soleil d’automne
rejoindre sa tribu sous d’autres arbres, l’oiseau fut obligé.
Tristesse était dans l’air de son temps et de ses plumes
ce n’est pas tous les jours, qu’on rencontre un troubadour
L’oiselle ne l’oubliera pas, alors quand crépuscule viendra,
l’oiseau volera, sur la fenêtre du poète encore se posera.
Le zéphyr apportera ces voluptés de chant, au ménestrel.
Toujours espoir il y a, quand aventures et plaisir se trouvent.
© L’oiselle et le Poète – Anne Cailloux – 11/2017
Merci Anne pour ce beau poème, l’oiseau porte dans ses ailes toute la beauté du monde ; Un merveilleux instant de lecture.
Très joli poème tendre, doux et plein d’espoir.
Cet espoir dont nous avons tous tant besoin.
Merci Anne
Baisers
Chantal
C’est très très beau de douceur et de l’imaginé
cela fait du bien en ce monde où l’on oublie la beauté
merci Anne
J’adore
Oli
Superbe poésie et magnifique fable… Bravo Anne.
Christian