L‘effleure du mâle se hérisse
sous un souffle de vertue
s’exilant, désavouant
des pensées trop chastes.
Sans Elle, la nuit tombe
lourde comme une enclume
sur des convoitises inutiles
son corps se fissure de regrets…
Sans lui, elle mettrait fin à ses nuits
s’enivrant de désespoir
sous des pensées fécondes
qui se meurent sans avoir vécu.
Ses pensées me sont chair
chuchotés en clandestinités
sous des draps incandescents
dans un souffle repu
me cherchant en corps
Je me voile de pensées humides
parcourant son rêve
de ses mots chuchotés
Je me fais proie
lui offrant des tentations sauvages
Retiens moi dans tes fantasmes
dans un frisson animal
sous nos cris conjugués.
Car « il » ne s’écrit pas sans L.
Anne Cailloux
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Jolie valse de mots dans votre poeme. J ai aimé
Merci Julie
Des sensations suggérées dissimulées à l’abri des regards par un drap soulevé par un fantasme……la légèreté de votre plume les a fait apparaître.
Un fort aimable retour aux sources, de celles auxquelles on aime à s’abreuver…
Beau et captivant Anne merci
Agréable journée
Bises
Mes amitiés
Fattoum.
joliment osé et conté, à l’horizon de la pensée
merci pour ce retour
Ol