Lithia Park ! On dirait un écrin de verdure.
Des feuillages jaunes, rouges, dorés et bruns.
Des bois si merveilleux : belle et douce nature !
Dans le calme absolu, c’était un jour serein.
Prenant place sur un banc, Sarah et Christine
Prirent leur repas léger dans le sac plastique:
” Sandwich mozzarella, tomate et aubergines “
Celles-ci, fruits oblongs, d’origine asiatique.
Sarah et Christine étaient en train de manger.
Voilà des cerfs qui sautaient bien légèrement.
Heureusement, ils ne demandaient qu’à brouter.
Car, au temps du rut, ils sont furieux en bramant.
Certes, on était dans les premiers jours d’automne;
Ces jours où l’on regardait bien tomber des feuilles.
À les voir valser, on dirait qu’on les canonne.
Aux yeux de Sarah, la nature était en deuil.
Or, elle se revoyait à côté de sa mère
Qui gisait à l’hôpital où le docteur John,
Très jeune, la soignait; c’était une lumière.
Madame Laderway, elle, était dans son automne.
On entendait bien le gazouillis du ruisseau
Sur des cailloux; il était doux et mélodieux.
Cela était sûrement le fruit du pinceau
D’un artiste à qui on doit s’adresser: Dieu.
©
“Note : ce poème sera bientôt sur le chapitre 11 ou 12 de mon roman intitulé “Sarah Laderway”
C’est Carole Drexel, je suis toujours amoureuse de toi
Bonjour, c’est Carole Drexel, on s’est rencontré sur de plume en plume, je suis toujours amoureuse de toi et de tes poèmes, répond moi