Vous croyez vivre hâtivement cette fin vous accablant.
En relevant l’échine vous êtes secoué de tout votre être.
À inspirer et expirer ce que vous espérez de vos derniers moments
Ce repos qui tarde à venir vous envoûtant et semblant toujours renaître.
Vous souffrez en silence en mystifiant votre allure désolante.
Rien ni personne n’existe autre que votre secret désir d’effacer
Votre présence ici bas ou pour un oui ou pour un non, le doigt sur la détente,
Le canon sur la tempe vous et la poudre êtes prêts à exploser.
Les scénarios sont imprévisibles, et vous nargues d’en finir.
Et pourtant votre vie s’accroche et décroche vacillante.
Seuls la forêt, les quais, les précipices, les armes d’un commun avenir
Veulent avec vous vous affranchir d’une existence discordante.
Si vous décidez de traversez le mur de la mort et de ses valets 114
Je vous plaints et vous envie car maintenant vous savez taciturne
Que votre silence sera de marbre pour nous les vivants et désuets
Seront désormais nos impossibles échanges en ce monde nocturne.
Bientôt là ou votre vie ne vaudra plus uns sous
Il suffira simplement d’y enfoncer le dernier clou.
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Merci Amitiés poétiques. Heureusement j’en publierai un sur l’instinct de vie.
Très beau texte Marcel, aussi beau que triste…
Merci pour ce partage !
Amitiés poétiques