Quand le ciel en feu luit, que l’horizon s’éteint
Le calme de la nuit retentit sur le monde
Ainsi qu’un vaste écho dont la musique inonde
Notre esprit fatigué de tous les bruits lointains.
— Il faut (dit-elle) il faut enluminer ton teint
Va donc te raviver dans la fraicheur de l’onde
Part, part jusqu’à la mer sentir une seconde
Son souffle intemporel sur ton corps qui déteint.
Puis mon âme a tourné, tournoyé dans les flammes,
J’ai craché tout mon sang et hurlé sous les lames
Si nous devons mourir ami, faisons-le bien !
Puisque jamais nous ne pourrons comme l’aurore
Resurgir à nouveau pour respirer encore
L’odeur rafraichie de la flore qui revient
.
©Guillaume Cadet – 02/07/2018.
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