L’hiver s’est paré de ses beaux atours.
Voici que les flocons tombent sur l’Adour.
Une à une dans les maisons, les chandelles s’allument.
Nous voilà partis pour un voyage féerique
Tandis que dans l’âtre les tisons brûlent et fument.
Dans un sourd murmure voilà que Frédérique
Telle une fée avec allégresse entre dans la maisonnée
Apportant un à un les cadeaux et les dépose au pied du sapin.
C’est dans cette chaude atmosphère que se déroulera la soirée.
Ce soir les boules à facettes toutes de nacre vêtues scintillent
Pour traverser le temps et les souvenirs qui titillent.
Nos douces têtes blondes pour commencer une nouvelle vie,
Ici, plus besoin de paroles, Jean amène ses lys blancs,
Symbole de pureté et les offrent à Annie.
Dehors la nuit a installé son blanc manteau
Sur les toits des maisons, les cheminées
envoient leur volutes de fumée.
Les étoiles brillent telles des merveilles.
Le traîneau du Père Noël traverse le ciel
Dormez doux enfants, demain c’est Noël
De Lille à Marseille
De Brest à Strasbourg
Le père Noël n’est qu’humour.
IRIS 1950
Il y a du Charles d’Orléans (Le temps à laissé son manteau) dans ce somptueux poème de saison.
Un texte qui montre bien les joies d’une période particulière. Très tendre. Merci Iris
Bonjour Iris bravo superbe poème décrivant l’ambiance de père Noël joyeuses fêtes à toi et toute la famille
Agréable journée
Bises
Mes amitiés
Fattoum.
Merci, Iris, pour ce beau partage et la magnificence de ces belles images !