L’histoire d’un vélo – Aldrick Le Mat

Toi le vélo,

Sous le vent laisse-toi guider.

Sur la pente d’air frais

Sans les mains, en équilibriste.

Le funambule est en piste.

Va le chemin, 

Les feuilles craquent dans les rayons

Au bruit d’un taille-crayon

Zigzaguant entre les chènes

Fièrement je me promène.

Toi ma folie,

 

Quand sur un sprint insouciant

Mes mollets gonflés de vie

S’entachent de cambouis.

Je me sens aventurier.

Sans les pieds!

Les bouffées sont les bienvenues

Ce bonheur venteux contre mon cou

Ne voyant la déconvenue

Et oups… que voilà? Un cailloux.

Toi le retour,

 

Les genoux et les coudes éraflés

Au semblant courageux,

Respirent mieux, mais brûlent un peu…

Je roule et je me sens guerrier.

Toi le vélo, 

Qui sur les routes en Mai, n’a jamais

Perdu les pédales

D’un mont, d’un val. D’aval en amont

Tu es la monture, du parfait chevalier.

 

©Aldrick LM. jan18

 

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Aldrick, jeune homme de 21 ans. Passionné des Lettres et de Poésie. Parce qu'écrire ce qu'on vit c'est le vivre deux fois.
"Les mots il suffit qu'on les aime pour écrire un poème" R.Queneau

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Invité
29 janvier 2018 17 h 02 min

Beau et chouette poème j’aime bien Aldrick, le vélo ça détend, j’ai aimé en particulier ces vers:
Quand sur un sprint insouciant

Mes mollets gonflés de vie

S’entachent de cambouis.

Je me sens aventurier.

Sans les pieds