Toi le vélo,
Sous le vent laisse-toi guider.
Sur la pente d’air frais
Sans les mains, en équilibriste.
Le funambule est en piste.
Va le chemin,
Les feuilles craquent dans les rayons
Au bruit d’un taille-crayon
Zigzaguant entre les chènes
Fièrement je me promène.
Toi ma folie,
Quand sur un sprint insouciant
Mes mollets gonflés de vie
S’entachent de cambouis.
Je me sens aventurier.
Sans les pieds!
Les bouffées sont les bienvenues
Ce bonheur venteux contre mon cou
Ne voyant la déconvenue
Et oups… que voilà? Un cailloux.
Toi le retour,
Les genoux et les coudes éraflés
Au semblant courageux,
Respirent mieux, mais brûlent un peu…
Je roule et je me sens guerrier.
Toi le vélo,
Qui sur les routes en Mai, n’a jamais
Perdu les pédales
D’un mont, d’un val. D’aval en amont
Tu es la monture, du parfait chevalier.
©Aldrick LM. jan18
Beau et chouette poème j’aime bien Aldrick, le vélo ça détend, j’ai aimé en particulier ces vers:
Quand sur un sprint insouciant
Mes mollets gonflés de vie
S’entachent de cambouis.
Je me sens aventurier.
Sans les pieds